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Manifeste pour le festival burlesque – Manifesto for the burlesque festival

L’an dernier, je découvrais le festival burlesque, et j’ai eu une telle claque, que je décidais de parler et de publier le plus de photos, de textes, d’interviews pour rendre hommage à cet art. J’ai réalisé un reportage photographique, j’ai publié des interviews et mes photographies dans un numéro de Slap.
Aujourd’hui, j’ai l’impression que ce n’est pas assez par rapport à tout ce que représente le festival. J’ai l’impression, que tout simplement de ne pas en avoir fait assez. J’ai l’impression que nous n’en faisons pas assez pour rendre hommage à cet événement et à cet art.

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Last year was the first time I’d explored the burlesque world with the International Burlesque Festival of Toulouse. It was such an inspirational shock, that I decided to post photographs, introducing texts and interviews to pay tribute to this art and its performers. I did a photoreport and my photographs were published in an issue of Slap
Today, I feel that I’ve not done enough. I feel that we’ve not done enough to support this event and celebrate this art.

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Madame Romanova

Dans les coulisses du festival, j’ai vu des femmes (et des hommes), s’étirer, se concentrer, répéter, chuchoter “1, 2, 3, 4…” et enchaîner des pas, se coiffer, se maquiller, s’habiller, se parer. Et, qu’il s’agisse d’humour, d’hommage à la tradition du burlesque, de mise en scène minimaliste, le sérieux et les émotions sont là.

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In the backstage area of the festival, I’ve seen women (and men), stretch out, focus, rehearse, whisper “1,2,3” and do a series of steps, do their hair, put on makeup, get dressed and attire themselves. Whether it is about humour, tributes to burlesque tradition or minimalist staging, all the artists are conscientious and ready to share emotions.

Seedy Frills – Foxy P. Cox  – Honey Blondy

Dans les coulisses du festival, j’ai vu de la solidarité comme jamais, du bonheur, des compliments, des encouragements, des tapes dans la main, différents corps, âges, physiques en mouvement et seulement des regards bienveillants. Si parfois le pessimisme vous guette, alors rentrez dans les coulisses du festival burlesque pour être rassuré·e, l’empathie et la gentillesse existent toujours.

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In the backstage area of the festival, I’ve seen solidarity like never before, happiness, compliments, supports, high fives, different bodies, ages, physiques in motions, and only watchful eyes. If sometimes you are pessimistic about human nature, you must come to the backstage area of the burlesque festival not to worry: empathy and kindness still exist.

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Jeanie WishesFoxy P. Cox

Les artistes du festival burlesque rentrent dans les coulisses heureux, essoufflés, tellement le message qu’ils ont tenu à communiquer avec le public est important. Ils ont partagé quelque chose. Dans la salle, toute l’équipe du Kalinka travaille à l’accueil, en cuisine, au bar, pour que chaque spectateur se sente tout simplement bien, dans ce cabaret où les métaphores et les allégories se métamorphosent sur scène.

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Backstage, the performers are happy and short of breath as the message they wanted to communicate with the audience was crucial. They shared something. In the hall, the whole staff ot the Kalinka is buoyantly at the front desk, in the kitchen, at the bar, so that any spectator could enjoy a wonderful show. It is a cabaret where metaphors and allegories metamorphose on stage.

Si vous êtes féminisme, que vous aimez l’art, les histoires que l’on raconte, où si vous souhaitez découvrir un cabaret à Toulouse – et que vous râlez souvent par rapport à la vie culturelle de la ville, alors entrez dans le Kalinka, pour bien des occasions, comme ce festival, pour vivre une soirée particulièrement unique, qui vous manquera et que vous aurez le plaisir de revivre lors de la future édition.

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If you are a feminist, if you love arts, stories that are told or that you would like to discover a cabaret in Toulouse -and that you often complain about the cultulral life of the city, you must come to the Kalinka. There are plenty occasions to come, such as this festival, to experience an incredible night that you will miss and enjoy again for the upcoming edition. 

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Facebook Page of the Festival

L’Invincible Printemps – Invincible Spring

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Il y a quelques semaines, j’ai eu envie de réunir trois femmes et leurs univers respectifs, autour du thème de ‘l’Invincible Printemps’. J’avais en tête non pas des grandes mises en scène, mais plutôt des émotions “vraies” avec toutes leurs valeurs allégoriques. C’était une journée où le soleil ne faisait pas son timide, et où la terre était sèche.

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Few weeks ago, I wanted to gather three women and their respective temperaments and inner worlds to work on the theme of ‘the Invincible Spring’. I didn’t want any staging, only “true” emotions, with all their allegorical values. It was a day when sun wasn’t shy and when the soil was dried. 

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Alors, je sais “Des fleurs, pour le printemps ? C’est original.” Mais l’Invincible Printemps, c’est justement se rappeler les beaux jours, leur pouvoir, l’idée de résilience et “qu’il suffit de se souvenir d’allumer la lumière”.

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I know what you’re thinking, “Florals, for spring? Groundbreaking.” Nevertheless, the Invincible Spring means to remember fine weather and its power, resilience, buoyancy, and to “remember to turn on the light”.

 

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J’avais demandé à Sophie d’être ma modèle du jour, tout simplement car c’est une personne solaire et positive. J’avais proposé le thème de ce shooting à Marie de La Fleur de Chardon, car ses bouquets et créations florales sont des vrais feux d’artifices de minutie et de couleurs. J’avais également repéré quelques pièces chez Favoris, à la fois authentiques et dédiées à toutes les femmes. Un trio gagnant que j’espère avoir su mettre en valeur depuis mon boîtier !

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I asked Sophie to be my model of the day, simply because she is a beaming and positive human being. I talked about this idea to Marie – La Fleur de Chardon, because her bouquets and floral creations are true meticulous and colorful fireworks. I also spotted several outfits at Favoris by Lydia Destarac. The clothes bring out authenticity and are dedicated to every woman. This is such a trifecta! I hope that I knew how to showcase it through my lens. 

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Merci les filles !

La vraie vie ● Dans l’atelier d’Hosta

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Chez Adeline, la créatrice qui se cache derrière Hosta, les fleurs sont suspendues, en couronnes ou encore gardées précieusement en boutons. Son atelier et elle ne font qu’un.

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Adeline is a florist and the owner of Hosta brand. At her workshop, the flowers are suspended, in wreaths or preciously kept in buds. She is at one with her flowers.

 

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Adeline s’est prêtée au jeu de ma rubrique « la vraie vie », lors d’un reportage photo pour que je puisse découvrir ses inspirations, une partie de son quotidien, bref son univers – constellé de fleurs et de mille et un détails.

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Adeline has accepted to take part in my photography series “la vraie vie”, during a photoreport so that I can see her inspirations, a part of her daily life – to put it in a nutshell, her own world, studded with flowers and a thousands of details. 

 

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→ As-tu une journée type ?
What is a typical day like, as a florist? 

“En tant que fleuriste free lance je n’ai pas vraiment de journée type. Chaque jour est différent en fonction des rendez-vous et des commandes. En ce moment je suis en train de planter et sélectionner les graines pour les fleurs de cet été. Je suis également en contact avec un petit producteur bio situé à Caraman qui m’aidera à compléter ma collection de fleurs locales.”

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“As a free lance florist, I don’t have a typical day. Every day is different, according to the orders and meetings. Now, I’m planting and selecting flower seeds for this summer. I’m also in contact with an organic producer from Caraman who will help me to complete my collection of local flowers.”

 

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Que peux-tu nous apprendre sur ton métier ?
What could you tell us about your job? 

“En réalité je ne suis pas vraiment fleuriste car je n’ai pas de diplôme. J’ai appris sur le tas, le nez dans les livres et en faisant des essais. Par ailleurs, j’ai un master en arts ce qui a forcément motivé mon choix pour créer Hosta. Je crois fort qu’avec un peu de bon sens et de persévérance on arrive à faire ce que l’on aime.”

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“Actually, I’m not a florist, because I don’t have a diploma. I’ve learned by experience, my nose stuck in a book and by practicing. In addition, I also have a Master’s degree in arts, which of course has motivated me to build my brand: Hosta. I really do think that by having common sense and being persistent, one can do whatever he or she likes.”

 

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→ Que préfères-tu dans ta journée type ou par rapport à Hosta ?
What do you most like in your typical day or with your brand?

“Evidemment ce que j’aime en étant indépendante c’est qu’il n’y a pas de contrainte d’horaires. Je travaille à l’atelier à mon rythme. S’il m’arrive de ne pas être inspirée aujourd’hui je reporte au lendemain et me concentre sur des recherches inspirantes. Je peux également vadrouiller de ci de là pour récolter des fleurs et feuillages en fonction des saisons.”

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“Of course, what I love as a freelancer is the absence of any time constraint. I work at my own pace at my workshop. If for any reason I’m not inspired during a day, I can postpone my work for the other day and focus on my inspirational researches. I can also wander here and there and pick seasoning flowers and foliage.”

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201& – the season finale

2018 : Accompagner, conseiller, créer des supports visuels –
Cette année, je suis heureuse d’avoir rencontré des artisans, producteurs-trices, créateurs-trices et d’avoir passé tout ce temps derrière mon boîtier à photographier des atmosphères et des détails. Je suis émue d’avoir vu mes clichés publiés, utilisés pour mettre en avant les qualités uniques de l’artisanat et de la production locale.
Il y a un travail qui est particulièrement représentatif de ce pourquoi j’aime la photographie : demains.
Elodie m’a fait confiance pour mettre des images sur ce projet célébrant le fait main, la créativité et le local, avec en filigrane un goût pour la matière première qui sera sublimée.

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2018: Support, help, create visual content
I’ve been really happy to have met craftspeople, producers, designers and to have spent time behind my camera body. I’m moved when I think about my pictures posted and released, which have been used to promote the inherent qualities of craft and local production. There is a work which is, to me, really representative of why I love photography: demains
Elodie trusted me when she used some of my photographs to define her project which celebrates handmade creative and local production, implicitly linked with a decided taste for raw material – which therefore will be sublimed. 

 

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J’ai vu le sourire d’Aurélie, le rire de Fanny, le fou-rire de Lucie. J’ai entendu des récits, des anecdotes, des histoires longues –avec, à la fin toujours un happy ending mais pas cucul-. J’ai travaillé dans un studio, un atelier, une cour. J’ai examiné du jacquard et du cuir, scruté des motifs végétaux, observé des points de cobalt à travers mon objectif.

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I’ve seen Aurélie’s smile, Fanny’s laughter and Lucie’s fit of laughter. I’ve heard tales, short and long stories, with, each time a non-cheesy happy ending. I’ve worked in a studio, in a workshop, in a courtyard. I’ve looked into Jacquard weave and leather, scrutinized details of plant pattern, observed dots of cobalt… All, through my lens. 

 

 

 

 

 

 


Bref, j’ai passé de bons moments avec Elodie ! Et j’espère que chacun aura été sensible à ses valeurs, ainsi qu’à son travail !
En 2019, on continuera de croire en demains, plus que jamais –

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To sum up, I’ve spent a lot of good times with Elodie! I hope that everyone will appreciate her values and her work!
In 2019, we will keep supporting demains, more than ever. 

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Dans l’atelier de Manon, créatrice de la marque Eternel Ephémère – Meet Manon, the designer of Eternel Ephémère, in her workshop.

J’ai profité d’un court séjour à Paris pour rencontrer Manon, créatrice de la marque de lingerie Eternel Ephémère. C’est toujours important pour moi quand j’organise des séances photos de me trouver dans des lieux cools, cosy, bref un endroit où on peut échanger tranquillement autour d’un thé bien chaud. J’étais donc très heureuse de découvrir le cocon de la créatrice, d’y retrouver du matériel de couture, et également d’admirer les mille et un détails de la dentelle pastel de Manon.
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I made the most of a trip to Paris to meet Manon, the designer of the fine lingerie brand, Eternel Ephémère. It’s really important to me when I plan a photo shoot, to be in a cosy, cool place, well- a place where we can meet over a cup of warm tea. This is why I was glad to discover the designer’s cocoon, notice her sewing kit, and be impressed by the hundred-and-one details of her pastel lace. 
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Je ne tomberai pas dans le piège, bien-sûr, et ne parlerai pas de “doigts de fée” ou de “douceur”, à propos des créations de Manon, mais plutôt de son rapport à la nature et de ses choix dans son modelling. En effet, la nature l’inspire dans ses croquis et on la retrouve dans la complexité de sa lingerie comme dans sa teinte cristalline. Aussi, Manon a fait le choix de proposer des modèles sans baleine (je ne te remercierai jamais assez, Manon !), adaptés à toutes les morphologies.
Et bien-sûr, ce que je préfère dans l’atelier de Manon, c’est la chance de la voir à l’oeuvre !
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Of course, I won’t fall into the trap and won’t talk about “nimble fingers” or “gentleness” to describe the design conceived by Manon, yet I would like to mention her relation with nature and her modelling choices. Actually, nature inspires her when she is sketching, and there are elements of it in the complexity of her lingerie, and in its cristallin hue. Manon has also decided to propose to her customers a design without any underwiring (thank you so much, Manon!) which is adaptable to every morphology. 
And what I mostly prefer in Manon’s workshop is the occasion to see her while she’s working.
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Ce n’est pas pour rien, si je cite plusieurs fois le prénom de la créatrice : Une fois son diplôme obtenu, Manon a eu le courage de se concentrer uniquement sur sa marque. Elle est donc la seule à s’occuper de toutes les tâches administratives, comptables, commerciales, et législatives (joyeux cocktail) en plus de son travail de création et de production. C’est donc bien à elle et uniquement à elle que vous vous adressez si vous souhaitez la complimenter sur son travail.
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There’s a good reason if I cite several times the first name of the designer: After being graduated, Manon has found the courage to focus only on her brand. So, she’s busy with administrative, accounting, commercial, legislative tasks (how great), just like the creation and the production implied. It means that when you want to compliment her about her work, you are adressing only to her. 
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Pour celles et ceux qui aiment lingerie et ses exigences, la matière première de qualité (j’ai mentionné le fait que sa dentelle vienne de Calais ?), les créatrices indépendantes et leurs “petites” entreprises, le fait-main, les créations inspirantes : je vous présente Manon, son atelier et sa marque.
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For the ones who love fine lingerie and its requirements, a high-quality raw material (did I mention the fact that her lace comes from Calais?), the independant designers and the “small” businesses, handmade products, inspiring fashion design: let me introduce to you Manon, her workshop and her brand. 
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Yun’s story

Je crois que je me souviendrai toujours de ma rencontre avec Yun. Elle riait, dansait et elle était si avenante. Quand on parle avec Yun, on comprend directement d’où vient la poésie de sa photographie et sa grande délicatesse.
Je l’ai récemment interviewée, pour mettre des mots sur son travail, et la laisser vous raconter son récit passé – présent et futur.

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I think I will always remember the day I met Yun. She was laughing and dancing and was so likable. When you talk to Yun, you immediately understand where the poetry and the delicacy of her work come from.

I recently interviewed her, to explain her work, and I let her tell you about her past, her present and her future.

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P A S T

 

  • Depuis quand et pourquoi pratiques-tu la photographie ?
  • Cela a commencé il y a sept ans quand j’étudiais à mon école de cinéma. Avant, je pratiquais surtout la cinématographie et la vidéo. Mais je pense que tout est lié avec la photographie générale. En plus de cela, j’avais quelques cours de photographie, également à l’université.

 

  • Since when and why have you been practicing photography?
  • It started seven years ago when I just integrated my former film school. Before I had practiced more about cinematography and video photography, but I think there’s a link with general photography. On top of that, I had some photography classes in university too.

 

 

  • Peux-tu me parler d’un shooting qui t’a particulièrement marquée ?
  • Tous mes shootings sont uniques. D’ordinaire, le shooting que j’aime doit me faire vivre des moments pleins de sens. Il n’est pas question d’aller au travail et ensuite de rentrer à la maison le soir. J’aime explorer la nature, prendre des photographies de personnes avec qui je suis, d’aller camper avec eux. Je parle tellement avec ces personnes, pour connaître leurs personnalités, pour capter leus moments les plus significatifs, les plus beaux.
    Il y a quelques semaines, je suis allée à Cahors avec des amis. Nous avons campé et exploré des falaises. J’ai appris à connaître de plus en plus les personnes présentes, et les portraits auraient été différents de bien d’autres, car ils (les modèles) me font confiance, se sentent à l’aise avec moi, me racontent quelques anecdotes, pour qu’au final, je comprenne qui ils sont. Je suis très satisfaite de mes portraits, et heureuse que nos liens d’amitiés se soient renforcés, grâce à la photographie.

 

  • Can you talk about any memorable photo shoot?
  • All the photo shoots are unique. Basically, the photo shoot I love is meant to allow me to undergo significant moments, it’s not about going to work and then go home by night. I love to explore nature, take photographs of the persons I’m being with, go camping with them. I talk so much with the persons, to get to know his or her personality, to catch the best moments of this person.
    Several weeks ago I went to Cahors with some friends. We went camping and exploring cliffs, so I knew more and more the people, and the portraits would be different from any other ones because they (the model) trusted me, felt comfortable with me, and told me some stories, so I understood them. I took so many satisficing portraits and I’m happy to have strengthened our friendship, thanks to photography.

 

 

  • Tu penses être dépendante des techniques que tu as apprises, ou tu essayes de t’en émanciper et de te focaliser sur ton propre savoir-faire ?
  • Je pense que ce qui est primordial, ce sont les bases de la technique. Aujourd’hui, tout le monde peut prendre des photographies, cependant les bonnes techniques élèvent une photographie à un autre niveau. Donc, pour moi, c’est important. Cependant, ce ne sont que les bases et que les techniques.
    Il y a beaucoup de monde qui ont une bonne technique, mais je ne retrouve pas de belle esthétique dans leurs photographies. Ils ont beaucoup de compétences, mais il y a un manque d’inspiration dans leur travail.
    J’ai appris les techniques en autodidacte, je me suis beaucoup entraînée, et j’ai beaucoup exploré le monde autour de moi. J’ai commencé avec un argentique, et c’est un très bon moyen de commencer. On n’appuie pas seulement sur un bouton, on doit beaucoup réfléchir avant. Ensuite, lorsque j’ai pris confiance en moi, j’ai commencé à travailler avec un appareil numérique et j’en suis vraiment contente car cela me permet d’avoir un nombre illimité de clichés, et d’être capable de capturer les meilleurs moments.

 

  • Do you think that you are really depending on the techniques that you have learned or do you try to cut loose from them and to focus on your own know-how?
  • I think that the basics are primarily important. For now, everyone can take pictures, yet the techniques elevate your picture to another level. So, to me this is important. However, they’re only the basics. There are a lot of people who have gotten the techniques, but there isn’t any beauty aesthetics within their pictures. They have a lot of skills, but there’s a lack of inspiration in their works.
    I’ve learned techniques by myself, I’ve practiced a lot and explored a lot. I’ve started to work with an analog camera, and that is a good technique, you’re not just “clicking” on a button, you are reflecting a lot before. Afterward, when I was more confident, I’ve started to work with a digital camera and I’m really happy with that because it allows me to have an unlimited number of snapshots, and to have the ability to capture the best moments.

 

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P R E S E N T

 

  • Qu’est-ce que tu aimes partager à travers des photographies ?
  • Je veux partager des émotions et des sensations à travers mes photographies. J’ai une histoire à raconter pour chacune de mes photos et des émotions à exprimer.

 

  • What do you want to share with people?
  • I want to share emotions and sensations within my photographs. I have a story to tell for every photograph that I’ve taken and emotions to express.

 

 

  • Qui ou qu’est-ce qui t’inspire le plus ?
  • Il y a de nombreux photographes inspirants et créatifs, mais ce qui m’inspire le plus, c’est la nature : être dans la nature, admirer la lumière de la nature, être près d’une rivière, admirer les montagnes…

 

  • Who and what inspires you the most?
  • There are a lot of creative and inspiring photographers, but what inspires me the most is nature: being in nature, admiring natural light, being near a river, facing mountains…

 

 

  • Quel est ton type d’appareil préféré? (numérique ou argentique)
  • Le boîtier que j’utilise est un sony α7rii, et il a une très bonne qualité. La qualité vidéo est géniale, surtout pour les slow motions. Comme je suis également vidéaste, c’est important pour moi d’avoir du matériel fiable avec une qualité sur le long terme.

 

  • What is your favorite camera (digital and analog)?
  • The camera that I currently use, the Sony α7rii: it provides a really good quality. The video quality is actually amazing, especially for slow motions. As I’m also a video maker, it’s important for me to work with a reliable camera with a long-term quality.

 

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F U T U R E

 

 

  • Quelle serait ta plus grande fierté ?
  • Je vais faire un road trip dans un camion, et je pense que c’est mon plus grand projet jusqu’ici. Je vais faire d’avantage de photographie de paysages, et j’aimerais rencontrer des personnes pouvant devenir mes modèles. Je ne sais pas où ce projet va me mener, mais je veux tellement le concrétiser et vivre des expériences !

 

  • What would be your proudest achievement (if any)?
  • I’m going to travel in a truck and it’s my biggest project so far. I’m going to take more landscape photographs and I also would like to meet people who I wish could be my models. I don’t know what this project is going to lead me to, but I want to experience it so much.

 

 

  • Concernant ta carrière, aimerais-tu enseigner la photographie, travailler pour une agence de presse, être un photographe pour des entreprises… ?
  • Je ne suis pas vraiment certaine, mais tout ce que je sais, c’est que je veux être photographe free lance.

 

  • Concerning your career: would you like to teach photography or working for a press agency or being a corporate photographer?
  • I’m not really sure about that, but all I know is that I really would like to be a freelancer.

 

Comme vous l’aurez compris, Yun a un fabuleux projet sur la route que vous pouvez retrouver sur les réseaux sociaux !

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As you may have understood, Yun is on the road, and you can learn more about this amazing project on the social networks!

FaceBookInstagram

‘Maman, Papa, mes photographies ont été publiées’ | Magazine culturel Slap That, édition de juillet 2018

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Sur ma bucket list pour la photographie, j’ai noté :
– Photographier des baleines à bosse. (en faisant de la plongée, pas simplement en extérieur, sinon c’est moins drôle)

–  Travailler uniquement avec un argentique pendant un an.

– Publier mes photographies dans un magazine.

Entre autres, en plus de plusieurs idées tout aussi parfaitement réalisables.
Comme (beaucoup) de bucket lists, celle-ci était en attente, car d’autres impératifs avaient pris le dessus.
Et puis un jour, il y a eu l’appel à auteurs du magazine culturel Slap That.
Comment j’ai connu ce magazine ?
J’ai découvert la patte graphique et surtout la belle ligne éditoriale de la rédaction de Slap That suite à une interview qu’ils avaient réalisée de Popnographe. J’ai beaucoup aimé leur professionnalisme et leur présentation du projet de Laurène. Il m’en fallait assez pour liker, follow etc, bref, suivre les codes 2.0 du « Je veux soutenir votre travail. » et les retrouver sur les réseaux sociaux.
J’ai été séduite par leur façon de traiter des sujets artistiques, et leur composition qui claque (mais je n’en attendais pas moins, bien-sûr) : des interviews concernant les processus créatifs d’artistes, des reportages lives, et des portraits de personnalités, donc, que l’on retrouve en images sur leur page FaceBook.
Pour cet appel à auteurs, le thème principal était « amours d’été ».
Au-delà du fait d’avoir été particulièrement inspirée, j’ai été très heureuse d’avoir pu m’exprimer sans aucune crainte, à travers des photographies (étonnant, je sais) et… des craies fondues.
Bien-sûr, l’artisanat et le végétal sont devenus mes centres de prédilection, mais j’aime aussi pouvoir travailler d’autres matières pour d’autres desseins.
Ainsi, quand j’ai reçu la réponse positive de la part de Slap That, j’étais tout simplement heureuse. J’étais heureuse d’être respectée et d’être suivie dans mes folies créatives.
Et puis, il y a eu la liste des artistes dont le travail serait présenté dans ce numéro.

On retrouve des photographies argentiques, des illustrations, des close up, et des récits sur papier glacé. J’ai eu des coups de cœur pour le travail de Claire Provost, et wtc_du_turfu et Livia Succuro. J’ai dévoré l’interview de Lorraine Sorlet et je suis allée écouter quelques albums de leur sélection. Une vraie fan. Et entre les pages, quand je vois mon travail (et la stupide faute de grammaire faite par mes soins mais qui s’en moque ?), je suis fière.

 « Maman, Papa, mes photographies ont été publiées »

 

Slap That m’a offert un cocktail de liberté et de confiance, suffisamment efficace pour me booster le moral durant un long moment.
En outre, le magazine représente 62 pages de culture visuelle (et musicale !) et permet donc, à des artistes émergents et confirmés de se manifester, partager et d’avoir un souvenir inaltérable.

Le prochain zine est déjà en préparation, avec pour thème “un autre regard” !
Comme je suis particulièrement gentille, voici un code promo de -20% à utiliser ici
→ SLAPMARIE

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On my photography bucket list, I wrote down these ideas:

– Photograph humpback whales (while scuba diving, not as outdoor photography, otherwise it would be less funny)

– Only take photographs with an analog camera (during a year).

– Release my photographs in a magazine.

Among other things, with several ideas as perfectly feasible as those.
Like (many) bucket lists, this one was on hold because other priorities came out on top. And one day, there was the call for applications of Slap That Magazine.

How did I discover this magazine?
I discovered the graphic touch and the nice editorial policy of the Slap That editorial board after an interview that they made about Popnographe.
I really liked their professionalism and the introduction they made about Laurène’s project. It was good enough for me to find out their work of social media, and “like, like and like” which means “I want to support your work” in the 2.0 era.
I was seduced by the way they deal with artistic topics and their composition which rocks (but I wasn’t expecting less, of course). There are interviews about the creative process of artists, live reports, and so portraits of people, that are released on their FaceBook page.

For this call for application, the main theme was “summer love”. Despite the fact that I was really inspired, I was really happy to have the ability to express myself without any fear through photographs (how odd, I know) and… melted crayons.
Craft and greenery are, of course, my favorite topics in terms of subjects to be photographed, yet I also love working with other materials for other aims.
So, When I get the positive answer from Slap That, I was simply happy.
I was happy to be respected and that my creative folly had been approved.
And, there was the list of all the artists which works would be featured in this issue.

There are film photographs, illustrations, and stories told on the glazed paper. The work of Claire Provost, wtc_du_turfu, and Livia Succuro were among my favorites. I devoured the interview of Lorraine Sorlet and I had listened to some albums of their selection. A true fan. And, in between the pages, I’m proud, when I see my photographs (and the stupid French grammar mistake, but who cares?).

« Mom, Dad, my photographs have been released »

Slap That offered me a cocktail of freedom and confidence, efficient enough to boost my mood for a long time. Moreover, the 62 pages of the magazine are purely visual (and musical !) culture and allow thus, emerging or experienced artists to communicate, share their inner worlds and have an imperishable memory.

The team is currently in full swing preparing the next issue for this summer.
The main theme will be “a different vision”.
As I’m such a nice girl, here is a 20% promotional code that you can use right there.
→ SLAPMARIE

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SUPPORT THEM

Slap That sur le webLa page FaceBook de Slap ThatL’Instagram de Slap That

FEATURED ARTISTS

posthum4nist

Gris / Clémence Michaux

Livia Succurro

Marine Gaborit

Lorraine Sorlet

Njeri Njuguna

Claire Prouvost

Clémence Losfeld

Thomas Charoy

wtc_du_turfu

 

Pourquoi faut-il visiter la Savonnerie du Fer à Cheval ?

 

Il y a des produits que l’on garde toujours sur ses étagères. Pas seulement pour les grandes urgences, mais surtout parce qu’on peut tout faire, avec. J’ai entendu au moins un bon millier de fois (au moins) le fameux « tu n’as qu’à utiliser du savon de Marseille » tant la polyvalence de ce petit cube vert pâle ou blanc ivoire nous fera répondre des « ah ouais ? On peut aussi faire ça ? »
En copeaux, en cubes, en savonnettes, en barres, le savon de Marseille se suffit vraiment à lui-même.
Etant de passage sur Marseille, j’avais envie de visiter la savonnerie du Fer à Cheval, et je vous explique donc pourquoi.

 

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I – Pour les petites et grandes histoires
La Savonnerie du Fer à Cheval est une très belle entreprise (et je ne dis pas ça seulement car son architecture et ses façades blanches sont Instagramable) puisqu’elle honore ses traditions.
On retrouve, dans la grande cour toujours ensoleillée, la « salle des chaudrons » avec des citernes gigantesques en pierre et des cuves modernes qui se tiennent sous une charpente en châtaigner. Autour, il y a des escaliers et des échelles où pendant bien plus d’un siècle (162 ans pour être exacte) des hommes ont circulé ici & circulent encore pour préparer les savons. Savoir d’où l’on vient et ne pas se métamorphoser en une usine aseptisée est pour moi important. Surtout lorsqu’on crée un produit naturel et sain.

 

 

 

II – Parce que c’est sûrement la première fois que vous entendrez parler de maître savonnier
Soyez rassuré(e)s, il y a bien des vrais êtres humains qui s’occupent de vos savons. La création d’un savon se fait en cinq étapes, et ce, sur huit ou dix jours. Que ce soit lors de la cuisson ou des étapes du séchage, un maître savonnier s’impliquera du début du processus de saponification jusqu’à la fin. Une fois que les savons en barre seront compactés, il y a également des personnes qui veillent à la bonne découpe ainsi qu’à l’estampillage des savons. Et cela ne s’arrête pas là, puisque dans un souci de perfectionnement, les savons seront analysés tout le long de l’année par des professionnels de la cosmétique.

 

 

 

III – Parce qu’il faut exiger l’IGP (Indication Géographique Protégée)
Aujourd’hui, malheureusement l’IGP n’a toujours pas été accordé pour le savon de Marseille. C’est pourquoi on trouve beaucoup trop (= 95%) de contrefaçons en France comme à l’étranger et qu’à force la réputation du savon de Marseille peut en pâtir. Ainsi, pour préserver cette recette et son savoir-faire, la Savonnerie du Fer à Cheval a instauré avec trois autres savonnerie de la région de Marseille, l’Union des Professionnels du Savon de Marseille. L’Union des Professionnels du Savon de Marseille a donc créé un logo pour certifier son processus de fabrication respectant les valeurs et l’histoire qui se cachent derrière ce petit cube. En visitant la savonnerie, vous soutenez donc une entreprise locale qui respecte une tradition propre au patrimoine phocéen.

 

 

Si vous voulez connaître toute l’histoire du savon de Marseille, les ingrédients, leur provenance, les explications des différentes étapes, découvrir un héritage, une technique unique, des professions rares… vous savez où aller maintenant.

 


Savonnerie du Fer à Cheval
66, Chemin de Sainte-Marthe, 13014 Marseille
Les visites se font toutes les semaines le mercredi, hors jours fériés.
Du 2 juillet au 3 août, il y aura 3 visites par semaine : lundi 10h30, mercredi 14h, vendredi 10h30

Du 6 août au 31 août, en raison de la fermeture annuelle de la savonnerie pour maintenance, il n’y aura qu’une visite par semaine : mercredi à 14h. Les chaudrons et l’atelier de moulage ne seront cependant pas en activité.

A partir du 5 septembre, les visites reprendront tous les mercredis à 14h.

A la découverte des Récupérables

 

Bordeaux, en fin de journée. Quand les portes de l’agence Curious D. s’ouvrent, je retrouve mon impatience de grande enfant. J’étais impatiente durant le trajet Toulouse-Bordeaux, impatiente pour une fois que le temps s’écoule vite et que la fin de soirée arrive sur la ville que j’ai arpentée à pas de géant. J’entre, le parquet craque, l’air de la cour intérieure est frais et l’équipe des Récupérables est là.

 

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Malgré ma timidité légendaire, Anaïs (celle qui a imaginé ce concept de A à Z) et Pauline (celle qui s’occupe de la communication, mais également de nos commandes de A à Z), ainsi que tous les membres de l’agence Curious D. savent mettre à l’aise, car le temps est gai, presque à la fête.
On fête cette deuxième collection, l’idée que la marque sensibilise à l’éco-responsabilité et que l’ancien empire du textile n’est plus le long fleuve tranquille qu’il prétendait être. En effet, le cri de guerre est lancé : « la mode est récupérable ». Aujourd’hui, la marque arrive à se ressourcer en tissus qui étaient certes d’anciens rideaux, draps, et autres linges aux motifs élégants, mais qui seront surtout de belles combinaisons idéales pour chaque morphologie, des grandes jupes qui tournent et des sweats dans lesquels on peut vivre normalement, par exemple.

 

 

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Pourquoi continuer de produire plus, puisque c’est dans les plus beaux rideaux que l’on fait les vêtements intemporels ?

 

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Mais avant de nouer votre headband ou d’enfiler votre crop top, il faut quand-même prendre conscience de tout le travail qu’une pièce demande, de la direction artistique à la couture (accomplie par des ateliers de confection en région parisienne et à Calais), en passant par la blanchisserie, le collectionning, et bien-sûr le patronnage.

Quand on choisit une combinaison pour son style ou la beauté d’une couture, on fait aussi la nique aux industries polluantes, car un pantalon made in Les Récupérables a 18 fois moins d’impact en Co² sur son empreinte carbone qu’un pantalon classique de l’industrie textile.

Et l’impact en eau ? Il provient uniquement du nettoyage et du repassage du tissu.
La marque est à l’image de ses pièces maîtresses : tout est pris en compte, chaque détail est (bien) pensé et l’addition belles pièces + valeurs est parfaite.

 

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Soyez donc à l’affut de ventes secrètes de la marque, pour essayer vos nouveaux trésors de dressing, et discuter avec l’équipe qui change la donne dans le monde de la belle production vestimentaire.
Félicitations aux Récupérables et à l’Agence Curious D. pour ce bel événement & merci pour ce partage et ces rencontres.

 

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Le site des Récupérables (pour découvrir leur dernières pièces canons) – Le compte Instagram des RécupérablesLa page FaceBook des Récupérables

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