Le festival des Locavores ou le festin

Dans un entrepôt discret qui a son propre cachet de par son caractère industriel et convivial se tenait le festival des Locavores. En effet, l’Artilect FabLab était habité par des personnalités célébrant l’authenticité : du produit, de l’artisan, mais surtout du circuit. Ici, vous serez la main de celle ou celui – même qui vous nourrit et connaît la réalité de son métier.

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Des récits quotidiens de producteurs et l’historique du produit, c’est ce avec quoi vous repartirez de ce festival. Ça, et aussi sûrement un sandwich végétarien, un baume pour les lèvres 100% naturel et tout un tas de bonnes choses…
Ce festival était orchestré par une équipe qui tenait vraiment à mettre en avant chacun des participants. C’est pourquoi des ateliers étaient proposés, et tout autant de produits et concepts présentés avec grand plaisir. L’événement était un véritable parc d’attractions gustatif et bourdonnait d’initiatives. C’était tellement bien & bon qu’on aurait envie d’y retourner plusieurs fois ! Bienvenue chez les Locavores.

  • A boire et à manger

De la (re)découverte : Même quand on croit connaitre, on est forcément surpris au Festival Locavores : Déguster ni plus ni moins des vrais fruits quand on savoure ses premiers sorbets (100% bio), le goût prononcé d’un morceau de brebis, et la douceur d’un miel des apiculteurs de La Patte dans le Pot, ce sont ces petits moments qui comptent le plus.

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Tout comme la découverte pour moi des faux-mages (fromages végan) et de la charcuterie végan, ou encore la gourmandise de pâtisseries sans gluten et des hot dogs végétariens bios & faits maisons.

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Que ce soit une bouteille de sirop qui reposera désormais chez vous, un sachet de fruits séchés, ou un vin à déguster avec vos potes au prochain apéro ; ces petits produits du quotidien compteront désormais car rencontrer les producteurs fait vraiment toute la différence.

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  • Des initiatives et des projets à connaître

Ce festival aussi, c’est l’occasion de faire évoluer ses habitudes et de faire bouger les choses (ne serait-ce que quelques centimètres, par des petites attentions qui comptent). On part à la rencontre des membres de La Ruche qui dit Oui, pour connaître les points relais vous permettant d’avoir un panier avec des produits de saison et de votre territoire. On s’interroge sur l’AMAP, les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne.

SONY DSCOn parle avec les Food Swapers pour découvrir le concept génial de troc de pâtisseries (trois mots magiques qui résonnent dans mon cœur gourmand).

 

 

SONY DSCSONY DSCOn prend le temps de discuter avec les membres de Yes You Cook qui propose des kits repas et pour apéros avec des produits frais, et de saisons ; qui changeront quand-même de l’éternel paquet de Monster Munch goût Ketchup à moitié vide en fin de soirée !

 

SONY DSCEt enfin on n’hésite pas à noter les bonnes adresses de Too Good to Go qui proposent des produits invendus salés, sucrés, d’épiceries & primeurs à moitié prix (mention spéciale pour le cake à la banane de Végétayelle…)

 

 

  • Prendre soin de soi, de son environnement et ne pas y aller par quatre chemins.

Rencontrer toutes ces personnes est une belle occasion pour apprendre et comprendre. Pourquoi choisir un producteur qui propose un dégradé de différents jus de pommes, connaître l’utilité des graines de lin dans un élevage en plein air, choisir un savon pressé à froid ou consommer des confitures à partir de fruits délaissés des grandes surfaces permet de s’interroger sur la fabrication de produits nobles, des petites notes d’extraordinaire dans l’ordinaire vu le travail & l’implication qu’ils représentent. Finalement, on quitte le hangar sainement repu et rempli de l’idée que chaque geste compte.

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Un café avec Alis Mirebeau

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J’ai rencontré Alis Mirebeau il y a quelques années, au détour d’un festival. Ce que j’apprécie chez Alis, est remarquable dans son travail : son honnêteté et sa sincérité.

Pour elle, « la photographie est avant tout évolutive. Il s’agit de traduire, à sa manière, ce que l’on voit. A l’origine, c’est une copie de notre environnement puis vient naître une réelle recherche et un travail pictural. »

  • Passé

Ancienne étudiante praticienne photographe de l’ETPA, elle reconnaît être toujours influencée par les savoirs et techniques acquis à l’école, et elle souhaiterait déconstruire, en partie, ce qu’on lui a appris.
Durant ses études secondaires, son goût pour l’Art était très prononcé. Plus le temps passait, plus la photographie devenait son médium principal. Elle a débuté avec un Canon 550D, et aujourd’hui elle utilise un Mark III qu’elle considère comme un prolongement de son bras et de son œil. En première année à l’ETPA, elle travailla d’abord ses différentes prises de vue ainsi que les fondamentaux de la technique. Pour les projets qu’elle devait défendre en fin de deuxième année, elle se concentra sur l’autoportrait et le flou. La photographie d’Alis est celle de l’intime : son thème de prédilection était alors celui de la famille. En troisième année, son travail évoluera énormément : elle préférera se concentrer sur ce qu’il se passe autour d’elle à travers des séries (on admirera d’ailleurs ses séries comme Cherry et ses portraits tels Genre Neutre) tout en continuant d’exorciser son intimité (Petites Insanités).
A l’ETPA, elle aura donc mûri, peut-être grâce à de beaux souvenirs comme ses premières Rencontres de la Photographie à Arles ou Images Singulières à Sète mais également à cause de moments douloureux et de remises en questions.

 

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extrait de la série Cherry

 

 

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extrait de la série de portraits Genre Neutre

 

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extrait de la série Petites Insanités

  • Présent

Elle a une relation instinctive avec l’appareil : elle peut ne rien prendre en photo pendant un mois, puis la semaine d’après en prendre énormément. Et, même si parfois son besoin de photographier ne s’exprime pas, cela reste toujours son prolongement. Elle tient à capter ce qu’il se passe et reste maître de son appareil.

Ses inspirations sont vastes, tout comme ses influences. Qu’il s’agisse de la lumière naturelle de Dorothée Smith, du travail d’Ulrich Lebeuf qu’elle considère comme son maître à penser, ou de la poésie de Ren Hang, Alis a ses propres sujets de prédilection et extériorise sa sensibilité grâce à la photographie.
Elle aimerait introduire un autre médium dans son travail, celui de l’écriture. Ce serait une nouvelle forme d’expression par lequel se créerait un apport de consistance à travers une série d’images d’archives.
Et en pratique ? Elle reconnaît qu’elle n’a pas de journée type. Concernant le métier de photographe, elle sait reconnaître chacune des vérités de cette profession : le statut de photographe est complexe, de par toute la charge administrative qu’il implique. Il entraîne également beaucoup de coûts, car les bons outils du photographe ne s’improvisent pas. En revanche, les avantages de ce travail compensent : de riches rencontres et des projets réalisés qui sont de réelles sources de développement et d’épanouissement, puisqu’il s’agit d’apporter avant tout sa vision à un moment donné et de laisser sa trace.
Côté technique, elle opte plus pour la couleur que le noir et blanc, alors qu’elle l’affectionne tout autant. Pour sa photo intime et plus généralement, elle se fie au 35mm. On reconnaît son style qui mêle surréalisme et second degré. Ses péchés mignons sont l’argentique et le Rolleiflex (qu’elle utilise rarement, cependant) : deux propositions bien différentes de son Mark III. Chaque appareil offre une nouvelle démonstration. Elle se sent aussi à l’aise derrière un compact et reconnaîtra finalement qu’on peut prendre une belle photo avec n’importe quel appareil.

 

  • Futur

Son projet photographique est, on peut le dire, le projet d’une vie : Elle réalise un journal intime photographique. Ses photographies provenant de ses archives seraient le fil conducteur. Elle voudrait également publier son premier livre, exposer, mais d’abord voyager : En Nouvelle-Zélande, Islande ou encore sur la côte ouest des Etats-Unis ou au Cap Vert. Ces projets sont de véritables défis, et c’est là où la photographie intervient puisque c’est un réel dépassement de soi !

Outre ce statut de photographe, elle est aussi intéressée par l’édition de livres photos et le métier de galeriste. Elle a déjà flirté avec la réalisation.

« Pourquoi se prendre au sérieux quand on peut prendre des photos ? » A ma petite devise, Alis répond qu’il faut prendre son sujet au sérieux, rester cadré et professionnel tout en ne se prenant pas au sérieux, et demeurer une personne honnête et sincère.

 

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Hors Jeu

C’est l’histoire de cinq copains, Julie, Camille, Damien, William et Hugo, qui ont eu envie, au fil des expériences et des moments vécus de créer leur propre association culturelle, Hors-Jeu.

Le but d’Hors-Jeu est de proposer avant tout un partage dans un lieu unique à Toulouse pour découvrir et rencontrer. Découvrir de nouvelles propositions musicales, mais aussi photographiques & graphiques, des ateliers, des conférences… Et rencontrer des personnalités locales, des habitués d’un quartier et pourquoi pas vous ?

L’envie de créer un lieu commun a progressivement grandi au sein du groupe qui s’est lancé dans cette aventure petit à petit. Chacun apporte sa vraie contribution au projet car l’investissement personnel prime. C’est la multiplication des différents centres d’intérêts et l’écoute qui participent à la ligne de conduite de l’association. Le besoin de créer du lien reste la toile de fond d’Hors-Jeu qui n’hésiteront pas à établir une programmation sous forme de collaboration avec ceux qui souhaitent investir leur futur lieu…

Les aléas de la ville ont inspiré ce collectif qui a donc une proposition nouvelle, terriblement cool et surtout sincère ! Qui n’est pas encore de la partie ?

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Un autre monde – Les serres municipales de Toulouse

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Discrètement logées contre le Canal du Midi, les serres de la ville sont une vraie surprise. Des milliards de couleurs, textures, tailles et effets concentrés dans des petits palais en fer forgé et de grandes étendues organisées. Un décor qui n’a rien à envier aux œuvres de J.R.R Tolkien ou de Jules Vernes ! La balade s’effectue entre pépinières traditionnelles et leur symétrie presque trop parfaite, de grands espaces où poussent des variétés quasi psychédéliques ainsi que des recoins calmes, religieux, submergés par la puissance de la nature.

‘Beautiful things don’t ask for attention’, and so are the municipal greenhouses – which are a true surprise nearby the Canal du Midi. There are billions of colors, appearances and sizes which are all gathered in small wrought iron palaces or huge organized areas. It is a settling which is in every bit as good as J.R.R Tolkien or Jules Verne’s works. You can walk between the different perfectly symetrical nurseries and the great spaces where psychelic varieties are growing and also quiet nooks, whelmed by nature’s power. 

 

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Plein les yeux et la tête

Comment fonctionne un moteur et les outils de jardin ? Quelles sont les différentes connexions entre arbres dans le sol ? Comment se procurer un composteur ? La Ville de Toulouse propose également, grâce à l’aide d’intervenants, de répondre à ces questions. Que ce soit pour en apprendre sur une variété de champignons ou pour réfléchir quant aux enjeux et externalités de l’urbanisme, on assiste à un cours de sciences passionnant (vous l’aurez compris, dans un cadre qui a légèrement plus de gueule que des labos d’une école).

Food for thoughts 

How does a motor or gardening tools work? What are the different connexions between trees in the ground?  How can we get a compost bin? Toulouse’ city council offers to answer to these questions, thanks to the help of contributors.  Whether it is to learn about the different varities of mushrooms or to wonder about the stakes and externalities of the town planning, we attend a science class (neater than the ones of a school lab).

 

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La nature dépasse l’imaginaire de l’humain (qui a encore besoin de drogues?) et la prendre en photos est un véritable plaisir.
Nature is beyond belief (who still needs drugs ?) and taking photos of it is just enjoyment. 

 

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Le BoCAL – Visiting Le BoCAL

J’ai connu la galerie du BoCAL totalement par hasard sur FaceBook -de l’intérêt des réseaux sociaux ! Je dois dire que j’ai beaucoup aimé le concept : Une galerie qui se loue et qui, l’espace d’une semaine, devient votre deuxième chez vous. Un petit tour avec Fanny, la propriétaire qui m’a accordé sa confiance, et elle vous tend les clefs, sésame des grandes portes bleues du BoCAL. Ça y est, vous y êtes, à vous de jouer ! Dans le vacarme de la rue Pargaminières, vous avez votre nid, un coin à vous où vous pouvez réaliser un de vos rêves entre quatre murs, comme je l’ai fait, atteindre un objectif professionnel, ou tout simplement avoir le plaisir de montrer votre univers aux passants intrigués et de parler. Parler de pourquoi ce voyage à Brooklyn, d’une anecdote, en apprendre, aussi, sur le quartier, les techniques de photographies. C’est cette simplicité des rapports qui m’avait manquée, et le BoCAL est propre à cela. C’est un lieu élégant, avec un joli parquet, un très beau et imposant mur de briques et des murs blancs brillants, comme des grandes toiles.
Cet article est l’occasion pour moi de remercier Fanny, à la fois pour sa bienveillance et la liberté totale qu’elle m’a donnée. 

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I’ve discovered the gallery Le BoCAL by chance, on Facebook -thanks social media! I must say that I really love the main principle of that place: It’s a gallery that you can rent and which, during a week, becomes your second home. After a visit with Fanny, the nice owner who gave me her trust, she gives you the keys which are the door-opener of the nice blue entrance. Here you are! It’s up to you now! Surrounded by the racket of the Pargaminières street, you have found home. This is where you belong, and where your dreams can be true between these four walls, as it happened to me. You can achieve a professional goal or simply be pleased to show your inner world to the passers-by that are puzzled and then, you can talk with them. Talk about my trip to Brooklyn, a story about it, and photography techniques. I missed this simplicity of human relationships and this is the particularity of le BoCAL. A nice place, with a nice parquet floor, a big bricks wall, and white walls that look like canvas.

With this post, I’d like to thanks Fanny for everything and mostly the freedom she gave me.

Des bretzels, des eaux de fruits et des cookies

Le lundi 20 juin était le top départ de mon exposition de photos, marquée par un vernissage très convivial et agréable – et ce n’est pas moi qui l’ai dit ! Petit retour sur le buffet de Magali Jacquet, consultante en alimentation et créatrice culinaire. Voici les recettes !

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Bretzels

Ingrédients :

500 gr de farine
1 sachet de levure de boulangerie
40 gr de sucre

1 pincée de sel
75 gr de beurre fondu

1 gros œuf
125 ml de lait tiède
125 ml d’eau tiède

De la fleur de sel

On peut aussi ajouter : Du piment d’Espelette, de l’origan séché, des graines de sésame, des graines de pavot ….

Bain de « pochage » : 8 gr de sel – 50 gr de bicarbonate.

Réalisation de la pâte :

Mélangez la levure dans le lait et l’eau tièdes. À l’aide d’un robot, mélangez la farine, le sel, le sucre et le beurre fondu dans le bol du robot.
Incorporez le mélange lait, eau et levure jusqu’à obtention d’une pâte lisse. Couvrez d’un linge humide et laissez lever 1H dans un endroit chaud.

Préchauffez le four à 200°C. Pétrissez encore la pâte pour la rendre ferme, souple et élastique. Il faut que la pâte se détache du saladier.

Façonnage des bretzels :

À l’aide d’une balance, divisez la pâte en boules de 100gr chacune.
Faites-les rouler avant-arrière tout en déplaçant vos doigts le long de la pâte, afin de former une bande d’environ de 40 cm.

Saisissez les deux extrémités de chaque bande et formez une boucle. Croisez deux fois les extrémités, puis pressez-les de chaque côté de la partie centrale.
Répétez l’opération pour chaque portion. Pour bien maîtriser le façonnage des bretzels, vous pouvez vous inspirer de tutoriels disponibles sur internet.

Cuisson :

  • Pré-cuisson dans le bain de bicarbonate

Faites bouillir 1,5 L d’eau avec le sel et le bicarbonate.
Plonger les bretzels un à la fois et les égoutter quand ils remontent avec une écumoire. Les déposer sur une plaque de cuisson recouverte d’une feuille de papier sulfurisé.

  • Cuisson au four

A l’aide d’un pinceau, badigeonnez les bretzels de l’œuf battu.
Saupoudrez-les de fleur de sel /et/ou de topping de votre choix (origan, graines de pavot) …et enfournez durant 20 min. Les bretzels doivent être bien dorés !

 

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Eau Detox « Concombre, citron, citron-vert, menthe »

  • 1 L d’eau de source
  • 1 demi concombre lavé et coupé en fines tranches
  • 1 demi citron vert bio, lavé et coupé en fines tranches
  • 1 demi citron jaune bio, lavé et coupé en fines tranches
  • Glaçons
  • Environ 15 feuilles de basilic

Dans une carafe, laissez infuser au frais au moins 3 heures tous les ingrédients dans l’eau de source. Ajoutez des glaçons au moment de servir.

Eau infusée «  Fraise, Basilic, Eau de Rose »

Ingrédients :

  • 1 L d’eau de source
  • 70 g de fraises lavées, équeutées, et découpées en en fines tranches
  • Environ 15 feuilles de basilic
  • 1 grosse c.s d’eau de rose
  • Glaçons

Dans une carafe, laissez infuser au frais au moins 3 heures tous les ingrédients dans l’eau de source. Ajoutez des glaçons au moment de servir.

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Cookies aux pépites de chocolat

Ingrédients :

  • 240g de farine bio T65
  • 200g de sucre brut de canne blond
  • 280g de pistoles de chocolat
  • 1/2 c.c. de bicarbonate de sodium alimentaire
  • 3/4 c.c. de levure chimique
  • 40g de beurre « pommade «  demi- sel
  • 1 œuf
  • 1 c.c. d’extrait de vanille

Dans un saladier, mélangez la farine, le bicarbonate, la levure. Réservez.

À l’aide d’un robot, mélangez le beurre et le sucre jusqu’à obtenir un mélange bien mousseux. Puis ajoutez l’œuf et la vanille,  battre le mélange encore 3 minutes. Ajoutez délicatement à cette préparation  le mélange « sec » (farine, bicarbonate, levure). Puis ajoutez les pépites de chocolat. Mélangez avec les mains pour bien intégrer les pépites à la pâte.

Formez des « boudins » de pâtes. Les enrouler dans du film alimentaire. Laissez reposer toute une nuit au réfrigérateur.

Au moment de la cuisson. Sortir les « boudins » 15-20 min avant. Préchauffer le four à 175°C. Recouvrir une plaque de cuisson d’une feuille de papier sulfurisé.

Retirez le film alimentaire et découper la pâte en tranches. Les déposer sur la plaque en les espaçant.

Enfournez 14 min. l’indicateur d’une bonne cuisson ? les cookies doivent être dorés et souples au sortir du four !

Faites glisser le papier sulfurisé sur une grille sans attendre pour ne pas prolonger la cuisson, et laissez refroidir les cookies.

Renouvelez la cuisson des cookies jusqu’à épuisement de la pâte en réutilisant le même papier de cuisson.

 

M E R C I – T H A N K S

 A ma famille, à mon coéquipier – mon éternel soutien, à Fanny, à Magali, à Robin et Sandra, à tous ceux qui m’ont donné un coup de pouce de près ou de loin, aux amis d’enfance, aux copines, aux nouvelles rencontres, aux passants, aux regards bienveillants, aux personnes intriguées, aux gallois (!), à ceux qui posent des questions, à ceux qui me donnent envie de m’améliorer, aux amis d’amis d’amis de, à ceux qui sont en avance et aux retardataires, à ceux qui sont de l’autre côté de Toulouse (ou de la planète) et qui m’encouragent, au beau temps… 

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To my family, my partner – my biggest support, to Fanny, Magali, Robin and Sandra, to the ones that gave me a little help directly or indirectly, to my childhood friends, to my pals, to the new people that I’ve met, to the passers-by, to the watchful eyes, to the puzzled people, to the Welsh, to the ones who ask question, to the ones that motivate me to improve my art, to the friends’friends, to the early ones, to the late ones, to the ones that are on the other side of Toulouse (or earth), to the ones that support me, to the nice weather…

Discours digne des Oscars pour une soirée bien particulière pour moi !
This may sound like an Oscar’s acceptance speech, but believe me: this was a special night!

L’exposition continue jusqu’au dimanche 26 juin !
The exhibition continues until june 26th.

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Ma première exposition de photos – My first exhibition of photographs

Lorsque je pris ma première photo, ce fut quand j’avais 6 ans. C’était une photo mal cadrée, floue de mes parents qui souriaient. Depuis, j’ai toujours gardé un appareil près de moi. J’empruntais très souvent l’appareil familial, puis celui de mon frère, jusqu’au jour où j’ai eu enfin mon propre appareil photo, un Sony α90.
Que ce soit avec les premiers téléphones munis d’un objectif ou un Polaroïd ; je n’ai toujours eu qu’un seul et unique souhait : Capturer le moment.
Lorsque je suis derrière un appareil, je sais que c’est là que je dois être. C’est ma place, mon élément. J’ai une relation très instinctive avec la photographie. J’ai appris les bases, certes, mais les aspects technique et mathématiques ne sont pas ceux qui m’importent le plus : C’est le souvenir. Je tiens à garder cet aspect presque intuitif. Bien-sûr, je commence à connaître quelques grands noms de la photographie, des techniques et des magazines spécialisés. Je prends chacune de mes photos en agissant sérieusement, en faisant attention au moindre détail : Cadrage, lumière et netteté.

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I was six when I took my very first photograph. It was a very blurred badly-framed photo of my parents who were smiling. Since then, I’ve always kept a camera near me. I often borrowed the family camera and my brother’s until I finally get my own camera, a Sony Sony α90. Whether it was with the first cellphones with a camera included on or my Polaroid, I’ve always wanted to catch the moment.
When I’m behind a camera, that is where I belong. This is my place, I’m in my element. I’ve got a really instinctive relationship with the camera. I learned the basics, but it’s not what matters the most to me: it’s the memory. I love to keep this intuitive part. Of course, I’ve started to know the big names in photography, the techniques and the specialized magazines. When I’m taking a photo, I do it seriously and I’m focusing on each detail: frame, light and sharpness.


Pour moi, la photographie peut vaincre le temps qui passe trop vite
. C’est pour cela que je veux garder avec moi, que ce soit sur carte mémoire ou sur papier, chaque instant : Un détail anodin ou le beau sourire de la personne que j’aime.
Cette passion, je décidais de l’entretenir avec un blog de photographies. Je me suis lancée sur un coup de tête, j’ai demandé à ma mère son avis pour le nom et quelques minutes plus tard ; je rédigeais les grandes lignes éditoriales de mon blog. Une sorte de crédo : Pourquoi se prendre au sérieux quand on peut prendre des photos ? Je trouve que, de nos jours, toute personne achetant un appareil photo est susceptible de se considérer comme plus grand que Robert Capa ou Eliot Elisofon. Le manque d’humilité est quelque chose qui gâche, selon moi, le plaisir de prendre une photographie. Quel que soit votre rapport à la photographie, il faut toujours rester humble. C’est ce que j’essaye de transmettre à travers mon blog. Avec ce blog, je pouvais aussi m’exprimer sur une valeur importante pour moi : Aller vers l’autre.

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To me, photography can defeat time that goes by. This I why I want to keep each detail, on a memory card or printed on paper: a nice detail, or the smile of the person that I love. I wanted to keep this passion alive with a blog, on which I would post my photographs. I created it on a whim, and I asked my mom about a name for it. A few minutes later, I wrote the editorial policy of my blog: Why taking yourself so seriously while you can take pictures? I really do think that, today, anyone buying a camera is most likely to consider him or herself as the new Robert Capa or Eliot Elisofon. The lack of humility is something that ruins the simple pleasure of taking a photograph. Whatever your relation with photography is, you must be humble. This is what I want to share through my blog. With this blog, I can also express myself about an important value, to me: Be open to people

Toujours sur un coup de tête, je suis partie en avril 2015 à New-York, avec mon frère. Nous avions déjà visité le New-York carte postal fait de Times Square clinquant et d’écureuils de Central Park. Ainsi, nous avions décidé de découvrir, en seulement quelques jours et avec nos moyens, le « vrai » New-York : Les adresses secrètes, les réelles habitudes des citadins. C’est ainsi que nous sommes tombés sur Brooklyn. Je ne saurai trop dire ce que j’aime dans ce quartier : Les commerçants avec qui vous pouvez vraiment discuter, la facette industrielle dotée de charme, la poésie que l’on peut retrouver au coin d’une rue, les familles qui vous sourient, avec qui vous pouvez partager un banc en fin d’après-midi, en observant la très célèbre skyline de l’autre côté de l’East Rivers. C’est pour cela, en grande partie, que ce voyage nous aura marqué.

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Still on a whim, I’ve been to New-York, in april 2015, with my brother. We already visited the postcard-like New York, made of shiny Times Square and Central Park squirrels. Then, we wanted to discover, only during a few days and with our means, the “real” New-York: Secret spots, real habits of the citizens. And one day, we visited Brooklyn. I don’t know where to start about this district that I really love: storekeepers with who you can really talk to, the industrial and charming aspects, the poetry that is on every corner, families smiling to us, with who you can share a bench while observing the so-called skyline, on the other side of the East Rivers. This is mainly why this trip was really dear to us. 

 

Je n’ai que 22 ans et je suis étudiante, alors j’ai moi-même saisi l’opportunité en contactant une galerie photos de Toulouse aux allures très chaleureuse et intimiste. 20 mètres carrés entre la brique et le plâtre, dans une rue très bruyante qu’est la rue Pargaminières. Je devais faire cette exposition photos, car sinon, je me serais trahie. Faire une exposition de mes propres photographies dans une galerie de la ville où je suis née est une consécration, un rêve. J’ai toujours été encouragée par ma famille et mon ami, par rapport à ma passion ; d’une certaine façon, c’est un moyen de leur rendre hommage.

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I’m a 22 years old student and I seized the opportunity by contacting an art gallery in Toulouse that seems to be so welcoming and intimate. 20 square meters between bricks and plaster, in a noisy street: the rue Pargaminières. I felt that I really had to plan this exhibition, otherwise I would have betrayed myself. Organizing an exhibition of my own photographs in a gallery in the city I was born was a dream. I’ve always been supported by my family and boyfriend about my passion. It was a sort of tribute to them.

Le 20 juin à partir de 18h, ce sera le début de mon vernissage. Mes quarante photos seront exposées. Mon amie Magali Jacquet, consultante en alimentation et créatrice culinaire, aura concocté un buffet : Bretzels, cookies et eaux de fruits. De 19h à 19h30, un mini concert aura lieu devant la galerie par le chanteur Rockin’Robin. Au programme ? Blues, folk et jazz.  Cette exposition est vraiment MON projet. Je tiens à ce que ce soit un événement agréable, simple et où chacun puisse partager avec l’autre.

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On June 20th at 6:00 pm, my private viewing will start. My forty photographs will be exposed. My friend Magali Jacquet, food consultant and culinary creator will prepare a buffet: Bretzels, cookies and fruit waters. At 7:00 to 7:30, a concert by Rockin’Robin will start in front of the gallery.  What’s on the program? Blues, folk and jazz. This exhibition is really my project, I want it to be a nice and simple event, during which everyone feels welcome.

 

Affiche officielle 03.JPG

FANNY PIÑERO x MALMÖ&LULEÅ

Cliquez ici pour prolonger la douceur de cette nuit polaire :
Click on the following like to prolong this sweet night:
https://www.youtube.com/watch?v=kxYljq-OyXU

Je vous invite à vous rendre dare dare sur la chaîne Youtube de Fanny Piñero, vidéaste pleine de talent, et très cool que je suis fière de connaître !
You have to lickety-split go on the Youtube channel of Fanny Piñero, a talented and so cool videomaker, that I’m really happy to know!

Bon dimanche !